SpiritYouAll

Bobby McFerrin: Vocals

Gil Goldstein: Music Director, Arranger, Piano, Electric Piano, Accordion

David Mansfield: Violin, Mandolin, National Resonator Guitar, Lap Steel

Armand Hirsch: Acoustic and Electric Guitar

Jeff Carney: Acoustic Bass

Louis Cato: Drums, Guitar, Bass Guitar, Vocals

Madison McFerrin: Vocals

 

Everytime

Swing Low

Fix Me Jesus

Woe (words & music by Bobby McFerrin)

Whole World

Gracious (words & music by Bobby McFerrin)

25:15 (words & music by Bobby McFerrin)

Wade

SpiritYouAll ‒ Bobby McFerrin

Avec «SpiritYouAll», Bobby McFerrin invite à plonger au coeur de la nation américaine. Des mélodies célèbres comme «He’s Got the Whole World In His Hands» ou «Every Time I Feel The Spirit» côtoient des compositions originales reflétant cette soif de grâce et de liberté qui l’habite en permanence. Fête, revendication, foi, folk, rock, blues, improvisation… C’est un Bobby McFerrin sans limites qui s’y profile, en quête de contact avec le public – il aime tant le faire chanter! –, des mélodies plein le coeur, avec ou sans paroles, attisées par un band en parfaite osmose.

L’Hommage de Bobby McFerrin à son père

«SpiritYouAll» tente de rassembler toutes les influences de son univers musical… et Dieu sait s’il est vaste! Comme dans toute bonne histoire américaine, l’objet de sa quête se trouve en fait bien plus près qu’il ne s’était imaginé: il prend sa source au sein même de sa famille. Ce projet est un hommage à son père, Robert McFerrin sen., qui a été le premier chanteur afro-américain à chanter sous contrat sur la scène du Metropolitain Opera de New York. Ce dernier a enregistré à cette époque un disque de negro spirituals et a tourné avec ces pages jusqu’en Europe dans les années soixante. Un demisiècle plus tard, son fils a donc décidé de se les réapproprier et de partir à son tour sur les routes. «J’ai toujours su que j’interpréterais un jour ces chansons, confie-t-il, et que je le ferais d’une manière totalement différente de lui.»

L’esprit pionnier

Trois des traditionals au programme de ce concert proviennent du disque enregistré en 1957 par Robert McFerrin sen. et témoignent – à la manière de Bobby McFerrin! – de cet esprit pionnier, de cette quête de liberté qui animent les chants d’esclaves noirs. Et toujours ce même fil rouge: une foi profonde, vibrante, chevillée au corps et à la voix, avec laquelle le musician cherche à libérer l’auditeur, à le faire atteindre ce sentiment de joie et de plénitude qui l’habite tout entier.

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